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D'abord rencontres et habitudes. Puis un enfant. Nous voici amants au grand jour...
Avant lune de miel en maison de retraite?
Et qui sait si, lorsqu'il ne nous restera que le souffle et le regard, nous nous séduirons enfin?
Dix-huit ans à avoir peur d'ouvrir les yeux, à fuir, à m'égarer, à enfouir mes sentiments.
Dix-huit ans que tu m'aimes comme je suis, que tu me laisses vivre comme je l'entends.
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Pas de titre car je ne sais que choisir : "comment ne pas croire?", "destin?", "joie",... Rien qui n'arrive à dire.
J'avais écrit "bientôt..." bien sûr, mais comme une envie, une volonté sine die. Comment aurais-je imaginé???
Mardi matin, un message : "temps libre ce soir?". Style télégraphique, presque sec. Toujours le même, le tien, celui qui m'a fait défaillir il y a quelques années, provoquant ce que je ne peux qu'appeler un orgasme, brut, inattendu, ravageur. Contre toute logique, je m'impose un délai avant de te répondre. La possibilité n'est pas exclue puisque la baby-sitter est prévue (depuis la veille à peine, chance?). J'ai rendez-vous pour un verre avec un copain, il me suffirait d'abréger... Un café d'abord, j'allume le pc. Pas encore installée qu'une fenêtre msn m'appelle : imprévu! il est en France, absent ce soir! Je n'arrive même pas à me montrer désolée. Réponse et, rare, rendez-vous au plus tôt, en fait à l'heure prévue par ailleurs!
Journée entre soleil et nuages, la raison s'absente. Les heures se traînent alors que l'aiguille galope sur l'horloge.
Une douche, quelques centaines de mètres, une porte, deux mots, toujours les mêmes, et j'enjambe les rats avec un sourire pour tous ceux qui s'y font piéger. J'aime cette obscurité qui me mène à toi. Je m'y retranche du monde pour t'appartenir.
Tendresse en filigrane, toujours la même réserve, comme de la timidité encore, ou pour savourer cet instant toujours unique. Bien sûr, nos peaux se redécouvriront mais plus tard... Tu m'avais dit un jour "ta présence me suffit".
Des nouvelles de nos vies, rapides, comme pour se débarrasser de ce qui paraît presque trivial, inconsistant. Un verre, des rires, la télé qu'on suivra de loin en loin. Et ta main finit par céder à l'impatience. J'en profite pour me blottir dans la chaleur de ton ventre. Tes doigts me dessinent, gestes de toi seul.
(in progress)
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Rendez-vous annulé. Eloignement. Jamais encore.
Et pour rien : à peine un feu de paille, une histoire sans même une illusion.
Et pourtant...
Non ! J'ai tout faux !
J'ai desserré l'emprise. Le charme est rompu.
Je recouvre la vue et les sentiments, étourdie.
Comment ai-je pu assimiler jusqu'à m'éloigner ?
Et avec qui ?
Non, pas ton semblable. Tout au contraire !
Comme si je m'éveillais d'un rêve qui a viré au cauchemar.
Tout doucement je reprends pied. Je retrouve le goût du plaisir, la caresse de tes yeux, la douceur du temps hors du temps. Et le manque de toi. Ce désir qui me rend la vie tangible.
Bientôt...</em />
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Comme un instantané. Prise de conscience peut-être...
Ta présence toujours fidèle.
Ton sourire quoi qu'il advienne.
Ta constance et ta disponibilité.
Et mes colères, mes emballements, mes fuites éperdues et mes retours timides.
18 ans accomplis maintenant. Et toujours trois lettres pour bonheur.
Champagne pour fêter notre majorité ?
2 commentaires -
Je vais t'aimer Sardou/Thibaut
A faire pâlir tous les Marquis de Sade
A faire rougir les putains de la rade
A faire crier grâce à tous les échos
A faire trembler les murs de Jéricho
Je vais t'aimer
A faire flamber des enfers dans tes yeux
A faire jurer tous les tonnerres de Dieu
A faire dresser tes seins et tous les Saints
A faire prier et supplier nos mains
Je vais t'aimer
Je vais t'aimer
Comme on ne t'a jamais aimée
Je vais t'aimer
Plus loin que tes rêves ont imaginé
Je vais t'aimer je vais t'aimer
Je vais t'aimer
Comme personne n'a osé t'aimer
Je vais t'aimer
Comme j'aurais tellement aimé être aimé
Je vais t'aimer je vais t'aimer
A faire vieillir à faire blanchir la nuit
A faire brûler la lumière jusqu'au jour
A la passion et jusqu'a la folie
Je vais t'aimer je vais t'aimer d'amour
A faire cerner à faire fermer nos yeux
A faire souffrir à faire mourir nos corps
A faire voler nos âmes aux septièmes cieux
A se croire morts et faire l'amour encore
Je vais t'aimer
Je vais t'aimer
Comme on ne t'a jamais aimée
Je vais t'aimer
Plus loin que tes rêves ont imaginé
Je vais t'aimer je vais t'aimer
Je vais t'aimer
Comme personne n'a osé t'aimer
Je vais t'aimer
Comme j'aurais tellement aimé être aimé
Je vais t'aimer je vais t'aimer
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