• Je vais t'aimer Sardou/Thibaut

    A faire pâlir tous les Marquis de Sade
    A faire rougir les putains de la rade
    A faire crier grâce à tous les échos
    A faire trembler les murs de Jéricho
    Je vais t'aimer

    A faire flamber des enfers dans tes yeux
    A faire jurer tous les tonnerres de Dieu
    A faire dresser tes seins et tous les Saints
    A faire prier et supplier nos mains
    Je vais t'aimer

    Je vais t'aimer
    Comme on ne t'a jamais aimée
    Je vais t'aimer
    Plus loin que tes rêves ont imaginé
    Je vais t'aimer je vais t'aimer

    Je vais t'aimer
    Comme personne n'a osé t'aimer
    Je vais t'aimer
    Comme j'aurais tellement aimé être aimé
    Je vais t'aimer je vais t'aimer

    A faire vieillir à faire blanchir la nuit
    A faire brûler la lumière jusqu'au jour
    A la passion et jusqu'a la folie
    Je vais t'aimer je vais t'aimer d'amour

    A faire cerner à faire fermer nos yeux
    A faire souffrir à faire mourir nos corps
    A faire voler nos âmes aux septièmes cieux
    A se croire morts et faire l'amour encore
    Je vais t'aimer

    Je vais t'aimer
    Comme on ne t'a jamais aimée
    Je vais t'aimer
    Plus loin que tes rêves ont imaginé
    Je vais t'aimer je vais t'aimer

    Je vais t'aimer
    Comme personne n'a osé t'aimer
    Je vais t'aimer
    Comme j'aurais tellement aimé être aimé
    Je vais t'aimer je vais t'aimer


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  • J'ai oublié de l'oublier C.Moine

    J'ai oublié de l'oublier
    Elle qui était mon passé
    Cet amour mort à tout jamais
    J'ai oublié de l'oublier
    Car ce rêve inachevé
    Était beau et bête à pleurer
    Toi mon cœur reste à ta place
    Il ne faut pas que je sache
    Rester encore amoureux
    Me rendrait si malheureux
    Ne plus rêver
    Ne plus penser
    A tous les deux
    J'ai oublié de l'oublier
    Moi qui ne voulais plus l'aimer
    Cet amour que l'orgueil a tué
    J'ai oublié de l'oublier
    Mais j'ai voulu me prouver
    Qu'il m'était impossible d'aimer
    Toi mon cœur reste à ta place
    Il ne faut pas que je sache
    Rester encore amoureux
    Me rendrait si malheureux
    Ne plus rêver
    Ne plus penser
    A tous les deux.



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  • Si j'étais un homme
    Diane Tell

    Moi, si j'étais un homme, je serais capitaine
    D'un bateau vert et blanc,
    D'une élégance rare et plus fort que l'ébène
    Pour les trop mauvais temps.

    Je t'emmènerais en voyage
    Voir les plus beaux pays du monde.
    J' te ferais l'amour sur la plage
    En savourant chaque seconde
    Où mon corps engourdi s'enflamme
    Jusqu'à s'endormir dans tes bras,
    Mais je suis femme et, quand on est femme,
    On ne dit pas ces choses-là.

    Je t'offrirais de beaux bijoux,
    Des fleurs pour ton appartement,
    Des parfums à vous rendre fou
    Et, juste à côté de Milan,
    Dans une ville qu'on appelle Bergame,
    Je te ferais construire une villa,
    Mais je suis femme et, quand on est femme,
    On n'achète pas ces choses-là.

    Il faut dire que les temps ont changé.
    De nos jours, c'est chacun pour soi.
    Ces histoires d'amour démodées
    N'arrivent qu'au cinéma.
    On devient économe.
    C'est dommage : moi j'aurais bien aimé
    Un peu plus d'humour et de tendresse.
    Si les hommes n'étaient pas si pressés
    De prendre maîtresse...
    Ah ! si j'étais un homme !

    Je t'appellerais tous les jours
    Rien que pour entendre ta voix.
    Je t'appellerais "mon amour",
    Insisterais pour qu'on se voie
    Et t'inventerais un programme
    À l'allure d'un soir de gala,
    Mais je suis femme et, quand on est femme,
    Ces choses-là ne se font pas.

    Il faut dire que les temps ont changé.
    De nos jours, c'est chacun pour soi.
    Ces histoires d'amour démodées
    N'arrivent qu'au cinéma.
    On devient économe.
    C'est dommage, moi j'aurais bien aimé
    Un peu plus d'humour et de tendresse.
    Si les hommes n'étaient pas si pressés
    De prendre maîtresse...
    Ah ! si j'étais un homme,
    Je serais romantique...


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  • Message personnel (Francoise Hardy)

    Au bout du téléphone, il y a votre voix
    Et il y a des mots que je ne dirai pas
    Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
    Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
    Je voudrais vous les dire
    Et je voudrais les vivre
    Je ne le ferai pas,
    Je veux, je ne peux pas
    Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes
    J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
    Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien
    Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
    Je n'arriverai pas,
    Je veux, je ne peux pas
    Je devrais vous parler,
    Je devrais arriver
    Ou je devrais dormir
    J'ai peur que tu sois sourd
    J'ai peur que tu sois lâche
    J'ai peur d'être indiscrète
    Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être

    Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
    Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
    Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
    Viens me retrouver
    Si tu crois un jour que tu m'aimes
    Et si ce jour-là tu as de la peine
    A trouver où tous ces chemins te mènent
    Viens me retrouver
    Si le dégoût de la vie vient en toi
    Si la paresse de la vie
    S'installe en toi
    Pense à moi
    Pense à moi

    Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
    Ne le considère pas comme un problème
    Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
    Viens me retrouver
    Si tu crois un jour que tu m'aimes
    N'attends pas un jour, pas une semaine
    Car tu ne sais pas où la vie t'emmène
    Viens me retrouver
    Si le dégoût de la vie vient en toi
    Si la paresse de la vie
    S'installe en toi
    Pense à moi
    Pense à moi.


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  • Paroles: Philippe Lafontaine, Juan d'Oultremont


    Y a que quand le soleil se couche
    Que le gris de ses yeux s'irise
    Il suffit qu'un rayon la touche
    Pour qu'elle rougisse
    Y a que quand le vent souffle au large
    Sur l'océan de sa peau salée
    Que mes mains s'attardent
    Que mon corps débarque
    Dans ses baies

    Y a que quand le dais des nuits s'entrouvre
    Que je sens ses doigts qui m'épèlent
    Suffit qu'un baiser la découvre
    Pour qu'elle se réveille
    Quand son dos, sous le duvet, s'embrase
    Me laissant cendre de la tête aux pieds
    Que mon corps s'acharne
    Lui tire des larmes
    Sans regret

    L'assaillant dans mes villes défaites
    S'est vu, près d'elle, en ange déchu
    Maudit soit le temps des tempêtes
    Ses armes secrètes
    Moi je l'aime sans dessous dessus
    Même quand ses démons de femmes me défient

    Y a que quand le sud-est habille l'aube
    Que ses tentations la dévoilent
    Il suffit d'allonger l'épaule
    Pour qu'elle s'étale
    Échappé des flux et des cadences
    Au paradis des Dante et Sade idées
    Mon corps se déforme
    Les saints s'endorment
    Fatigués

    Quand j'entends résonner les matines
    Souffrant des péchés qu'elle avoue
    Suffit que la marée s'anime
    Pour qu'elle s'échoue
    Sur les plaies du désir qui s'échappe
    Ou sur le grain d'épiderme à rosée
    Sur son ventre las
    Je reste là
    Où elle est




    pour 404 : album fa ma no ni ma

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