• ballade




    Paroles: Philippe Lafontaine, Juan d'Oultremont


    Y a que quand le soleil se couche
    Que le gris de ses yeux s'irise
    Il suffit qu'un rayon la touche
    Pour qu'elle rougisse
    Y a que quand le vent souffle au large
    Sur l'océan de sa peau salée
    Que mes mains s'attardent
    Que mon corps débarque
    Dans ses baies

    Y a que quand le dais des nuits s'entrouvre
    Que je sens ses doigts qui m'épèlent
    Suffit qu'un baiser la découvre
    Pour qu'elle se réveille
    Quand son dos, sous le duvet, s'embrase
    Me laissant cendre de la tête aux pieds
    Que mon corps s'acharne
    Lui tire des larmes
    Sans regret

    L'assaillant dans mes villes défaites
    S'est vu, près d'elle, en ange déchu
    Maudit soit le temps des tempêtes
    Ses armes secrètes
    Moi je l'aime sans dessous dessus
    Même quand ses démons de femmes me défient

    Y a que quand le sud-est habille l'aube
    Que ses tentations la dévoilent
    Il suffit d'allonger l'épaule
    Pour qu'elle s'étale
    Échappé des flux et des cadences
    Au paradis des Dante et Sade idées
    Mon corps se déforme
    Les saints s'endorment
    Fatigués

    Quand j'entends résonner les matines
    Souffrant des péchés qu'elle avoue
    Suffit que la marée s'anime
    Pour qu'elle s'échoue
    Sur les plaies du désir qui s'échappe
    Ou sur le grain d'épiderme à rosée
    Sur son ventre las
    Je reste là
    Où elle est




    pour 404 : album fa ma no ni ma

  • Commentaires

    1
    404
    Lundi 14 Février 2005 à 15:08
    dis moi ...
    drolement bien ecrit cette ballade, est elle aussi a entendre qu'a lire ?
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